voici le plan du projet du préau que nous finançons avec les fonds de la soirée théâtre de février.

les délais de réalisation ne sont pas encore connus, mais nous vous préviendrons dès que possible.

Les « Maudits Gones » ont interprété de manière exceptionnelle TOC TOC  de Laurent Baffie le 12 février dernier à la salle des spectacles de Saint Didier au Mont d’Or.

Nous étions 350 spectateurs, la salle était comble!

La moitié des bénéfices ont été reversé à notre association et nous avons reçu un don de plus de 3000€ grâce à votre incroyable participation.

Une assemblée générale extraordinaire doit se tenir sous peu pour déterminer les projets que nous soutiendrons avec cette somme et nous vous tiendrons au courant dès que possible.

Au cours d’un voyage en Asie du Sud Est, Louis D. s’est rendu au monastère des filles de la charité pour rencontrer Soeur Marie Georges et la soeur qui va le remplacer dans les prochains mois: Soeur Thérèsa. Il a pu faire préciser de multiples détails de l’organisation sur place de la distribution des dons et a pu mesurer l’ampleur du travail accompli.

Plus que jamais, notre engagement est important et doit être poursuivi.

Un grand merci à lui! nous lui laissons la parole…

 

1) Distribution des dons :

L’argent était donné du temps de Sr MG 4 fois par ans (4×500.000d), mais Sr Thérésa m’a clairement dit qu’elle ne tiendrait pas la cadence, à cause de ses nombreuses obligations à Saigon. Elle propose donc d’y aller 2 fois par an, au début de chaque quadrimestre (donc fin janvier et fin juillet), les 2 moments de l’année où l’école s’invite dans le budget des familles (frais de scolarité, fournitures etc).

A Kinh Cunh les sœurs remettent l’argent en main propre à chaque enfant (listing signé par chacun). Les enfant sont rassemblés par le prêtre au presbytère pour l’occasion. Les soeurs en profitent pour faire un petit cours de « savoir vivre ». Est également présente une sœur de Phu Quoi (également soeur de la charité StVdeP, Sr Minh Tam), qui reçoit l’argent des petits Phu Quoiens, et qui doit leur remettre selon le même protocole validé.

Est ce que la somme suffit ?

Oui

 2) A quoi l’argent sert il exactement ?

-Fournitures scolaires : oui

-Repas de midi : oui, apporté par les enfants

-Autres frais de scolarité : oui, elle m’a parlé de cours particuliers pour les élèves en difficulté.

-Frais de transport des sœurs dans les villages : oui, 2 millions pour l’A/R

-autre ? Uniforme

3) Le travail des sœurs :

Qui aide Sœur Marie Georges pour traduire les lettres des parrains et celles des filleules et pour aller dans les villages ?

Traduction : trop chronophage pour qu’elles le fassent elles même, déléguée à un traducteur extérieur, payé 20000d / lettre.

Pour le village : Soeur Thérésa a donc dors et déjà pris la relève.

 4) Culture générale :

L’école est dans le village ou dans un autre endroit ?

Est ce l’école publique ou bien catholique ?

Comment est acceptée la présence des sœurs dans les villages ?

École dans le village, 100% publique, pas question d’y faire un cours de catéchisme. Chose étonnante, il y a 2 prêtres dans ce village, de 40 et 60 ans, qui ne sont pas inquiétés tant qu’il ne font pas de politique (pareil pour les soeurs).

 Pas de prêtre à Phu Quoi (pas de catholique là bas si j’ai bien compris).

Faut il payer l’école chaque année ? ou bien est elle gratuite ?

« Rien n’est gratuit au Vietnam » m’ont elles appris…

Les frais de scolarité sont grosso modo:

1M/an pour le 1er cycle (6 –> 10ans, classes 1/12 à 5/12)

1,5M/an pour le 2ème cycle (11 –> 14ans, classes 6/12 à 9/12)

2M/an pour le 3ème cycle (15–>17ans, classes 10/12 à 12/12)

Et ils augmentent en cas de redoublement, double peine…

5) et pourquoi pas:

Est ce possible d’aller dans les villages si un membre de l’association des Petits bambous venait au Vietnam ?

Serait ce possible pour un parrain de rencontrer sa filleule (pas de demande particulière dans ce sens pour l’instant)?

Oui, il faudrait les prévenir au moins 1 mois à l’avance, qu’elles s’occupent de la logistique (chauffeur, voiture, prévenir la famille et l’enfant). Il serait aussi possible qu’un membre accompagne les soeurs pour la distribution des parrainages, fin juillet ou fin janvier si ce nouveau calendrier est validé par le comité de direction.

Il semble également possible de faire venir l’enfant à Saigon, pour un meeting parrain-filleul.

Mais quitte à payer les frais de transport autant aller sur place, je trouverais dommage de passer à coté d’une virée dans ce village du bout du monde… La zone est fréquemment inondée, automne et printemps je crois, il est arrivé à Sr MG d’accéder au village en barque…

Bertrand et Laure Farnault qui parrainent une petite fille de l’association, s’installent à Ho Chi Minh Ville (Saïgon), pour 3 ans.

ils seront donc juste à côté des soeurs de la Charité et seront nos contacts associatifs au Vietnam!

Expéditeur: hau le <srmgeorhau@yahoo.com>

Date: 31 octobre 2011 04:26:12 HNEC

Destinataire: delphine <phinoupr@yahoo.fr>

Objet: parrainage

 

Bonjour  Delphine,

Je vous remercie d’avoir nous envoyé 3.000 euros pour les enfants de Phu Quoi et de  Kinh  Cung.

Tout le Kinh Cung est couverte d’eau. Les pauvres enfants! Cette année est plus forte que les autres années. L’inondation va durer 3 mois ??? Je ne sais pas comment vivre les gens du village?

Le père  perd son travail de tous les jours. La mère et les enfants toute la journée pataugent dans l’eau et cela dura 3 mois. Quelle  vie! Quelle existence!!

Les  villages aux alentours sont pareils, les gens doivent supporter cette misère  abominable tous les ans. Si possible voulez vous les aider à vivre, à avoir un  peu d’éducation comme à Kinh Cung.

Ici pour la communication, cela se fait en barque. Les villages ressemblent à la mer.

Les vêtements et les cahiers des enfants sont bien tenus  je ne sait pas comment font les enfants.

Pour les aumônes, nous en avous , mais c’est très insuffisants. Nous ne savons comment faire? Ils sont déjà pauvres, les inondations les dépouillent encore plus…

Je vous les confie à vous et  en le Sacré de Jésus  en espérance qu’ils soient soulagés par le parrainage et par votre affection.

Avec  tous mes  remerciements d’avoir nous procurer cette somme si précieuse. Que Dieu vous bénisse, vous et vos amis de l’association.

Cordialement,

Soeur  Marie Georges Hau

F.d.l.c.

« Bonjour à tous, parrains et marraines des Petits Bambous,

Je suis Laurence Molimard, la belle-mère de Delphine, et je reviens d’Hô Chi Minh Ville où j’ai rencontré Soeur Marie-Georges et à qui j’ai remis en mains propres vos dons pour scolariser les petites filles dans les campagnes. Je voudrais seulement vous apporter mon témoignage qui date d’il y a 4 jours !

J’ai longuement parlé avec cette religieuse qui fut très émue en comptant ses euros et je peux vous confirmer que 100% de vos dons servent réellement à aider les petites filles dans le but qu’elles ne soient pas vendues par les parents pour partir à Taïwan pour être « hôtesse », c’est-à-dire faire de la prostitution. De plus, de nombreux chinois viennent chercher « une épouse » au Viet-Nam (par manque de filles en Chine), ladite épouse servant de concubine à toute la famille et de bonne à tout faire.

Les religieuses (au nombre de 60 dans cette congrégation) s’occupent aussi des mères célibataires (extrêment rejetées par la société), ainsi que des étudiantes pour les aider financièrement et elles s’occupent de la formation (broderie entre autres) des jeunes filles qui ne peuvent continuer leurs études. Il y a 4 religieuses qui ne s’occupent que des petites-filles dans les campagnes au volant de leur voiture toute la journée pour vérifier que les enfants vont bien à l’école et que les parents ne les obligent pas à replanter le riz… La fameuse Soeur Marie-Georges, pas loin de 80 ans, part le matin à 7h. et revient vers 19h le soir, passant son temps à faire comprendre aux parents des petites filles l’importance de la scolarisation… Mais il faut aussi l’accord du Comité politique local (pays plus communiste que nous ne le pensions..) pour pouvoir faire scolariser les enfants. Il y a 3 mois, le comité local de deux villages a enlevé l’autorisation pour certaines de vos filleules, le parti communiste ayant peur que les catholiques prennent trop de pouvoirs. Je dois préciser que les religieuses aident toutes les petites filles quelle que soit leur religion. Qu’à cela ne tienne, les religieuses en trouvent d’autres à scolariser ! Ces religieuses se donnent beaucoup de mal pour obtenir les bulletins de note, non seulement pour vous prouver que vos dons servent à leur cause, mais surtout pour s’assurer que les enfants vont bien à l’école. C’est un grand manque à gagner pour les parents qui ne peuvent compter sur leurs enfants pour donner un coup de main.

Dans ce pays communiste, l’école est payante : uniforme, cantine, livres et cahiers… D’autre part, il n’y a pas de sécurité sociale et les frais de santé sont à la charge des familles…

Alors, merci de ne pas oublier les petits Bambous !!!

Bonne année !

Laurence Molimard »